dimanche 8 janvier 2017

Les cités perdues de Reiner Knizia, et quelques infos sur l'auteur


Description éditeur :

Pour d‘intrépides aventuriers, il existe encore plusieurs cités perdues à découvrir et explorer. L’expédition pourrait vous conduire sur les sommets de l’Himalaya, au coeur de la forêt tropicale brésilienne, en plein désert brûlant, au milieu de régions serties de volcans en éruption ou enfin, au plus profond des mers. Évidemment, les aventuriers ne peuvent se lancer dans toutes les expéditions en même temps ! Celles-ci nécessitent des ressources qui sont très limitées. Les explorateurs devront faire des choix déchirants. Les plus audacieux pourront même parier sur les chances de réussite de leur entreprise.

10 ans +
2 joueurs
30 min*

Le jeu sur le site de l'éditeur, Filosofia.

* Ça, c'est parce que le jeu est censé se passer sur plusieurs manche je crois. Une manche c'est une petite dizaine de minutes. 


La paragraphe culturel sur l'auteur :

Les cités perdues est loin d'être une nouveauté puisqu'il est sorti en 2000 - ce qui est plutôt vieux pour un jeu. Reiner Knizia, son auteur, est extrêmement prolifique et à l'époque son nom apparaissait partout. Il a fait quelques merveilles autour des années 2000, beaucoup de jeux familiaux un peu froid à l'allemande de qualités très inégales, et a même signé (ou en tout cas mis son nom sur) un jeu Nintendo DS d'entraînement cérébral. Il fait partie des auteurs qui ont beaucoup participé à l'essor du "jeu de société moderne". C'est probablement l'auteur de jeu le plus célèbre au monde, presque une sorte de célébrité mineure en Allemagne. On le voit nettement moins depuis qu'il a enfin obtenu le Spiel des Jahres en 2008 - pour Keltis - après de très nombreuses nominations. La rumeur veut qu'il a plus été récompensé pour l'ensemble de son oeuvre.

Il est notamment l'auteur de :
- Art moderne, un jeu simple et fourbe de pures enchères
- Tigre et Euphrat, un jeu de placement de tuile méchant et profond
- Durch die Wüste, un jeu de placement très stratégique, (dans le même esprit que Kingdom Builder par exemple, en plus calculatoire)
- Samurai, un jeu de placement majorité
- Ra et Amun Ra, qui viennent tous les deux de ressortir en français
- Camelot, un petit jeu de cartes
- Génial, un jeu abstrait dans l'esprit de Qwirkkle
- Le seigneur des anneaux coop, apparemment son plus gros succès mais moi je connais pas du tout ^^

Et donc Cités perdues (souvent présenté avec Schotten Totten, un autre jeu du Dr Knizia à deux, basé à peu près sur le même principe).

Bref, il a créé des jeux vraiment très varié (bon, ok, il donne assez peu dans le pur ambiance déjanté), dans des genres encore peu existants à l'époque. Tout en produisant un grand nombre de jeux sans intérêt aussi.


Ma critique de cités perdues :

C'est un des mes petits jeu préférés ! Le thème est complètement transparent, il s'agit juste de poser des cartes par ordre croissant devant soi. Sauf que l'on a que huit cartes à la fois, et qu'il faut jouer une carte à chaque tour, quitte à devoir défausser et à rendre la carte disponible pour l'adversaire - qui pourra la récupérer au moment de son choix. C'est un jeu où il faut autant voir ce qui nous rapporte des points que ce qui pourrait en donner à l'adversaire. Mieux vaut perdre 8 points qu'en faire gagner 20.
Au cœur du jeu, un principe de prise de risque et de temporisation, et donc forcément pas mal de hasard.

Les règles sont simple mais le décompte de point pénible pour la durée de partie. C'est terriblement addictif.
Cités perdues en 5 critères
Ma note : 5/5

Il est possible d'y jouer sur HappyMeeple, un petit site que j'aime bien pour jouer des jeux sans prises de tête pour tuer 10 minutes.

Et donc Keltis, c'est quoi ?

C'est le même principe, chacun doit poser des cartes devant soit par ordre croissant (ou décroissant
cette fois). Ce qui nous permet de progresser sur des pistes, qui remplace les points de victoire au décompte laborieux. Ça se joue de 2 à 4. Mais, et c'est un grand mais, c'est moins tendu que cités perdues, on se contente d'avantage d'attendre ses cartes  plutôt que de bloquer les autres. Et ça c'est triste. Il a eu plusieurs versions dérivées comme Keltis cartes (oui oui c'étaity déjà un jeu de cartes - dans une grande boîte- à la base), ou dés (appelée "Keltis Or")

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